Si cette page est pratiquement vide,
ce n'est pas pour signifier l'absence.
Une action importante se prémédite et s'élabore
de longue date. Évoquer l'art n'est pas une mince affaire. Je ne
ferais certainement pas mieux que les autres.
Mais, ... c'est tout de même ce qui dirige ma vie
depuis mon enfance. Une chose si importante que personne ne parvient à
cerner et dont beaucoup parlent comme étant l'acte le plus noble
qu'une société puisse produire. Bien sur, je réfléchi
et j'écris depuis longtemps sur ces questions sans avoir le courage
de les livrer. Cette expérience ne pourra jamais être autre
chose que l'expression d'un sentiment. L'art ne peut avoir d'explication
scientifique et si S. Freud, tout en posant le mystère artistique
y a renoncé c'est qu'il n'a pas voulu que cette chose périsse
de son dévoilement. La raison en est bien simple, un homme intilligent
ne tue pas la poule aux oeufs d'or. En effet, l'immense culture de S. Freud
s'est constituée par la litérature, le conte et les légendes.
Un matériel dont il s'est servi pour fonder ses bases de la psychanalyse
et qui continuera comme les autres arts à fournir un matériau
d'une immense richesse polymorphe (à l'image de la diversité
des pensées humaines).
Une voie qui n'est jamais simple. Faut-il expliquer un
tableau ? Et puis même, quelle réalité peut bien avoir
l'interprêtation que j'en fait ? En face, un public qui a sans arrêt
besoin d'étiquettages et à d'explications. Et à côté,
un artiste qui a besoin d'une reconnaissance pour exister. La rencontre
ne peut avoir lieu que si l'un va vers l'autre. L'art contemporain fait
souvent les frais de son ignorance crasse d'un public qui ne le reconnait
pas. La lutte engagée pour imposer l'art contemporain ne pouvait
réussir que dans les cénacles. Le bon peuple ignore ces choses
d'une façon royale. Au fond, il n'a pas tort puisqu'il est exclu
de facto tel le bon sauvage qui n'y comprend rien.
J'ai donc vite compris, depuis mon premier coup de pinceau
qui m'a fait réaliser que ce n'était pas gagné!
Gagner quoi au fond puisque rien ne survivra. Chaque
être qui meurre embarque avec lui une grande part du patrimoine humain
qu'il a reçu en partage.
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